Répartition de la richesse?
J’ai assisté à un débat impromptu, mais intéressant -et sensible!- hier en déjeunant avec deux personnes que je présentais l’une à l’autre et le collègue de l’un d’entre eux, qui s’est joint à nous sur la fin.
Nous parlions de la répartition de la richesse dans les entreprises.
Pour faire court et résumer les questions: que doit faire une entreprise qui gagne de l’argent de celui-ci? C’est-à-dire à qui doit-il revenir?
Tout le monde était d’accord: l’argent sert à rémunérer les employés, payer les intérêts aux prêteurs et les impôts à l’état. Et quand il en reste, qu’est-il souhaitable d’en faire?
Consensus encore: il faut en mettre une bonne partie au service de l’entreprise: réserves de toute sorte, investissement dans ce qui permet de la développer, et aussi en donner aux actionnaires de façon à ce qu’ils continuent à contribuer/investir.
Et les collaborateurs? Là il y eut davantage débat. On les paie déjà, ce sont les salaires… On investit dans leur développement en les formant ou dans leur confort en améliorant les conditions de travail. Alors faut-il en donner davantage?
Le manager commercial parmi les trois convives disait: «Si on annonce la possibilité d’un bonus en début d’exercice, on peut motiver les équipes à travailler davantage. Leur donner une part de la valeur ajoutée ainsi créée est normal. C’est du win-win! Mais en revanche il n’y a pas de vrai intérêt à donner un ‘bonus surprise’ en fin d’année parce que l’on a fait du bon résultat.»
Le directeur financier, lui, expliquait: «Si un département dans l’entreprise a atteint ou dépassé ses objectifs, je pense pour ma part qu’il est normal de donner des primes à ceux des collaborateurs qui ont été évalués positivement dans leurs entretiens annuels d’évaluation.»
Le patron de la petite société de service se montrait catégorique: «Si les résultats ont été bons, je ne donne pas de primes. De toute façon j’essaie de ne pas mettre de primes dans mes contrats de travail, et surtout pas des primes importantes- En revanche je sélectionne mes meilleurs employés (10-15% du total) et ceux-là je les augmente: ils se sont bien développés, ils ont fait des efforts, alors je les paie plus.»
Et vous, qu’en pensez-vous?
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