La quête du boulot de vos rêves, doit être le moteur de votre nouvelle recherche. Toute transition professionnelle est, dans les faits, une occasion pour aller chercher quelque chose de meilleur.
Il faut avoir une aspiration, quelque chose qui motive suffisamment pour affronter l’épreuve de la transition – plutôt ardue, assez épuisante, et pour la plupart d’entre vous pas franchement dans votre nature – avec efficacité et une motivation constamment renouvelée.
Bien entendu je ne vous incite pas à l’impossible, il faudra rester réaliste. Cela dit, à de très faibles exceptions, vous ne connaissez pas la réalité des marchés qui vous intéressent; allez donc sonder ces marchés par vous même.
Il y a peu, je vous parlais de la naissance d’un groupe; je dois donc vous parler de la fin d’un groupe.
Fatalement, mon accompagnement, pris individu par individu, s’arrête toujours. Lorsque l’on met en place une dynamique de groupe, et que tout le monde a commencé à peu près au même moment, les premiers départs risquent forcement d’enrayer celle-ci.
Ce n’est pas une raison pour arrêter le travail en groupe, encore moins pour ne pas en créer en premier lieu, les bienfaits du groupe sont trop nombreux. C’est une donnée organique inévitable, à laquelle chacun des participants (ou presque!) doit faire face. Et qui au final ne doit pas trop perturber. Comme dans tous les organismes vivants, la vie se renouvelle, je fais donc rentrer de nouvelles personnes dans les groupes pour combler les départs. Et le travail en commun ne cesse jamais.
« … Mais pourquoi diable devrais-je utiliser votre approche? Elle ne me convient pas.
Je n’ai pas envie de me camoufler derrière ce blabla, cette offre de service virtuelle, et utiliser des stratagèmes pour approcher mon potentiel futur patron: je n’ai pas honte de moi, ni de ma situation. Je veux approcher les gens parce qu’ils ont un poste à pourvoir ou pour leur demander s’ils en ont un à pourvoir auquel je correspond. »
Et pan!
Voici le direct du droit que j’ai pris à la pointe du menton hier midi.
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l est normal, lorsque l’on est à la recherche d’un nouveau job, d’adopter une attitude d’acheteur, de se donner les moyens d’avoir le choix et donc la possibilité de refuser une offre. En effet, une entreprise peut après plusieurs entretiens révéler certaines facettes de son organisation qui ne vous conviennent pas. Vous pouvez ressentir une potentielle incompatibilité d’humeur avec votre futur boss. Finalement le job est trop similaire au vôtre… ou bien ne débouche pas dans cette société sur le type d’évolution que vous appelez de vos vœux. Il existe une quantité illimitée de bonnes raisons de refuser un job. Quelle que soit votre situation au moment de la recherche.
En revanche je ne trouve personnellement pas que le salaire proposé constitue une vraie bonne raison de refuser une offre. Exceptée peut-être lorsque que vous avez deux offres en mains. Encore que…
Aujourd’hui je souhaite parler d’attitude, et pour une fois je ne m’adresse pas vraiment aux personnes que je soutiens dans mon activité quotidienne.
Je voudrais parler à ceux qui jouent le rôle de relais: vous, nous, tous ceux qui reçoivent de temps en temps un e-mail, un appel sur recommandation venant de quelqu’un qu’ils ne connaissent pas mais qui souhaite leur parler. Nous qui sommes débordés, et qui n’avons -bien entendu- pas de temps à consacrer à un inconnu qui, soyons bien clair « personne n’est dupe », veut nous parler parce qu’il/elle cherche un job.
Ceux que j’accompagne me le disent souvent: « cela s’est très bien passé avec le contact réseau que j’ai rencontré hier, elle avait déjà vécu un outplacement, elle connaissait (ma situation) donc elle s’est montrée très sympa et bienveillante ».
M. C. n’est pas particulièrement mobile: son épouse, profession libérale, est maintenant établie dans la ville qu’ils habitent, mais ce ne fut pas simple.
Il y quelques semaines, lors d’un entretien de recrutement, son potentiel futur manager, lui demande: « Comment souhaitez vous faire pour votre installation ici en famille ? ». M. C répond avec franchise: « je ne compte pas m’installer, il n’y a que 150 km entre nos deux villes, je vais donc prendre un studio à proximité dans lequel j’habiterai en semaine et je rentrerai probablement le mardi soir pour voir mes enfants ». Après un peu plus de 10 jours d’attente, il reçoit un e-mail du cabinet de recrutement qui l’avait positionné sur cette opportunité: « votre décision de ne pas déménager a été rédhibitoire pour le DG, qui ne vous retient donc pas ».
Et vous, que répondez-vous lorsqu’un employeur vous demande de déménager pour prendre un nouveau poste, que cela soit en interne ou lors d’une transition vers une nouvelle entreprise ?
Je viens de commencer l’accompagnement d’un nouveau groupe.
J’adore ce moment.
En général, j’ai en face de moi une petite dizaine d’individus que leur recherche d’emploi a éprouvé.
Ils ont eu peu d’opportunités de recrutement, quand ils en ont eu. Le temps joue contre eux et leur situation financière est menaçante. Ils commencent à remettre tout en question, leur ciblage, leur valeur, leurs valeurs (j’ai entendu une nouvelle question intéressante cette fois-ci: « faut-il que je mente pour être recrutée? ») et parfois même leur capacité à retrouver une activité. Pour toujours. Nous vivons tout de même dans un monde bien étrange…
Lorsque l’on quitte son entreprise sans avoir d’autre offre en main, il y a une période de chômage.
Elle dure plus ou moins longtemps: les extrêmes pour les cadres que j’ai accompagnés jusqu’ici sont de 5 semaines et 16 mois. Mais en moyenne il est raisonnable de compter 6 à 9 mois.
Évidemment la recherche est souvent plus difficile pour les jeunes diplômés et les cadres ayant plus de 35 ans d’expérience que pour les jeunes quadra.
Il est évident également que ceux qui sont totalement mobiles ont un avantage sur ceux que leur situation personnelle cantonne sur une zone donnée, fut-ce la région capitale…
Arrive donc toujours le moment où la question est posée: qu’avez-vous fait durant tout ce temps?
Cela peut être au cours d’un entretien par un interviewer indélicat, provocateur ou simplement pas malin… cela me pose en général plus de problème, lorsque cela vient de vous!
Depuis le milieu des années 2000 les réseaux sociaux ont fait irruption dans notre vie. Je me contenterai de parler des réseaux sociaux professionnels, vous n’aurez donc pas ici mon avis à propos de Facebook… quoi que… j’ai trouvé le film de Fincher très éclairant. On peut être cool et avoir des millions d’amis sur internet et dans la « vraie vie » être plutôt un sale type: un gamin égoïste, introverti et socialement inadapté. Fin de la parenthèse.
Puisqu’ils existent, utilisons-les.
Comment? Et pour quoi faire ?
Je vais essayer de formaliser et de cristalliser sur le papier ce que je dois répéter bien souvent dans mon activité d’accompagnement.
Si au cours d’un processus de recrutement, les intervenants ne vous donnent pas de réponses, il est très difficile de savoir en tirer une conclusion particulière. Mise à part celle qu’ils manquent singulièrement d’éducation en ne répondant pas à vos messages répétés… ou bien -si l’on s’efforce d’être positifs- qu’ils sont surchargés par leur activité… et ceci vaut, quel que soit l’intervenant, qu’il s’agisse de l’intermédiaire de recrutement (cabinet, chasseur de tête, partenaire dans une société d’intérim management), du RH de l’entreprise ou du recruteur lui-même, à savoir le futur n+1 du poste. Je suis d’autant mieux placé que je me suis retrouvé de tous les cotés de la barrière… et que je me suis également mal comporté!