Le mot magique. Quelques grammes d’humanité dans un monde de…
« On me le dit partout, pour trouver il va falloir que j’active mon réseau »
Mais qu’est-ce que cela veut dire?
Qui sont donc ceux qui font partie de mon réseau?
A priori des gens que j’ai croisés au fil de ma vie, professionnelle, sociale ou privée. Et puis bien entendu tout ceux avec lesquels ils vont me mettre en contact ou qu’ils me conseilleront d’appeler. Et ainsi de suite, de relais en relais.
La première réponse est donc: ce sont des gens comme moi.
C’est sans doute pour cela qu’ils m’aident, parce que nous sommes proches, parce que nous partageons des choses. Et ce qu’ils ne partagent pas avec moi, ils le partagent avec d’autres… ceux qu’ils vont me recommander, justement. Qui seront donc forcément un peu plus loin de moi, mais avec lesquels j’aurai de toute façon au moins ces personnes en commun.
Lorsque vous aurez eu le courage d’essayer, lorsque vous aurez tenté votre chance et fait les premiers gestes, vous vous apercevrez rapidement -pourvu que vous vous y soyez pris avec méthode, professionnellement, humblement et poliment, sans chercher à prendre, mais bien plutôt à donner pour ensuite recevoir- QUE CELA MARCHE!
Et voilà donc des gens que finalement je vois peu, que je n’avais plus vus depuis si longtemps, voire que je ne connais pas, qui me répondent, me parlent au téléphone, me reçoivent même! Difficile d’imaginer au départ toutes les personnes que cette démarche nous aura permis de rencontrer.
Un assez grand nombre de ceux que je croise du fait de mon activité professionnelle sont de prime abord sceptiques: ils pensent que cela ne marche pas ou ils ont un préjugé négatif. Quand je creuse pour comprendre, j’obtiens souvent: ‘je ne veux pas déranger les gens’, ‘je ne veux pas les obliger’, ou encore ‘je ne veux pas être redevable’. Mon but n’est pas ici de traiter ces objections dans le détail; je le fais ailleurs.
En revanche, je veux insister sur un élément important à mes yeux, une partie déjà non négligeable de la réponse. Aucun de ces a priori ne tient vraiment si j’approche mes interlocuteurs réseau poliment.
Je sais: ce mot peut sonner désuet. Mais enfin, si:
- je commence par envoyer un petit mot à la personne que je veux joindre, pour demander si elle accepte de me parler,
- je lui propose de fixer l’horaire et la date et que je m’y plie, même pour un coup de fil,
- je lui explique que je n’attends rien d’extraordinaire, juste des informations évidentes,
- je ne m’appesantis pas sur ma situation, mes difficultés… mais qu’au contraire nous échangeons autour de ce que cette personne connait bien, ce qui donc la met a l’aise (son job, sa boite, le secteur dans lequel elle évolue, sa carrière, ses collègues et amis…),
- je lui écris ensuite pour lui expliquer ce que j’ai retenu / compris, ce que je vais maintenant faire et bien entendu de temps à autres pour l’informer de l’avancée de mes démarches…
alors, il y a peu de chance que je me comporte mal, ni même que cette personne trouve que je lui doive quelque chose.
Cela paraît évident, n’est-ce pas?
Alors commençons tous par reconnaître que nos interlocuteurs, même ceux dont les réponses sont hors-sujet ou inutilisables, nous font un très beau cadeau en nous donnons l’un de leurs biens les plus précieux en ce début de XXIe siècle: LEUR TEMPS. Et donc agissons en retour de façon appropriée, comme nous l’enseignons à nos enfants. N’oublions pas de dire merci !!!
C’est la fin de l’année, moment propice aux statistiques. Je viens donc de regarder un échantillon représentatif de mes e-mails. Plus précisément, j’ai recensé ceux dans lesquelles je donne une information, une opinion, un avis, le nom d’une personne à contacter de ma part, ou tout simplement une date de rendez-vous. Et surtout les réponses reçues à ceux-ci … je n’ai reçu qu’un e-mail de réponse sur cinq … ce n’est pas beaucoup … mais enfin, la quasi-totalité de ceux-ci disait merci.
Rien n’est donc perdu.
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