Toujours plus difficile pour ceux qui restent...

Il y a peu, je vous parlais de la naissance d’un groupe; je dois donc vous parler de la fin d’un groupe.
Fatalement, mon accompagnement, pris individu par individu, s’arrête toujours. Lorsque l’on met en place une dynamique de groupe, et que tout le monde a commencé à peu près au même moment, les premiers départs risquent forcement d’enrayer celle-ci.
Ce n’est pas une raison pour arrêter le travail en groupe, encore moins pour ne pas en créer en premier lieu, les bienfaits du groupe sont trop nombreux. C’est une donnée organique inévitable, à laquelle chacun des participants (ou presque!) doit faire face. Et qui au final ne doit pas trop perturber. Comme dans tous les organismes vivants, la vie se renouvelle, je fais donc rentrer de nouvelles personnes dans les groupes pour combler les départs. Et le travail en commun ne cesse jamais.

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Les négociations à l'embauche

l est normal, lorsque l’on est à la recherche d’un nouveau job, d’adopter une attitude d’acheteur, de se donner les moyens d’avoir le choix et donc la possibilité de refuser une offre. En effet, une entreprise peut après plusieurs entretiens révéler certaines facettes de son organisation qui ne vous conviennent pas. Vous pouvez ressentir une potentielle incompatibilité d’humeur avec votre futur boss. Finalement le job est trop similaire au vôtre… ou bien ne débouche pas dans cette société sur le type d’évolution que vous appelez de vos vœux. Il existe une quantité illimitée de bonnes raisons de refuser un job. Quelle que soit votre situation au moment de la recherche.
En revanche je ne trouve personnellement pas que le salaire proposé constitue une vraie bonne raison de refuser une offre. Exceptée peut-être lorsque que vous avez deux offres en mains. Encore que…

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Bienveillance, vous avez dit bienveillance?

Aujourd’hui je souhaite parler d’attitude, et pour une fois je ne m’adresse pas vraiment aux personnes que je soutiens dans mon activité quotidienne.
Je voudrais parler à ceux qui jouent le rôle de relais: vous, nous, tous ceux qui reçoivent de temps en temps un e-mail, un appel sur recommandation venant de quelqu’un qu’ils ne connaissent pas mais qui souhaite leur parler. Nous qui sommes débordés, et qui n’avons -bien entendu- pas de temps à consacrer à un inconnu qui, soyons bien clair « personne n’est dupe », veut nous parler parce qu’il/elle cherche un job.

Ceux que j’accompagne me le disent souvent: « cela s’est très bien passé avec le contact réseau que j’ai rencontré hier, elle avait déjà vécu un outplacement, elle connaissait (ma situation) donc elle s’est montrée très sympa et bienveillante ».

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Qu'avez-vous fait pendant tout ce temps?

Lorsque l’on quitte son entreprise sans avoir d’autre offre en main, il y a une période de chômage.
Elle dure plus ou moins longtemps: les extrêmes pour les cadres que j’ai accompagnés jusqu’ici sont de 5 semaines et 16 mois. Mais en moyenne il est raisonnable de compter 6 à 9 mois.
Évidemment la recherche est souvent plus difficile pour les jeunes diplômés et les cadres ayant plus de 35 ans d’expérience que pour les jeunes quadra.
Il est évident également que ceux qui sont totalement mobiles ont un avantage sur ceux que leur situation personnelle cantonne sur une zone donnée, fut-ce la région capitale…
Arrive donc toujours le moment où la question est posée: qu’avez-vous fait durant tout ce temps?
Cela peut être au cours d’un entretien par un interviewer indélicat, provocateur ou simplement pas malin… cela me pose en général plus de problème, lorsque cela vient de vous!

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Rupture: Mode d'Emploi

J’aurais aussi pu appeler ce nouveau post « la colère est mauvaise conseillère 2 ».

Je souhaite évoquer le cas de figure éprouvant pour ceux qui le vivent: quand votre entreprise vous « propose » de partir. Alors que vous n’avez pas démérité, alors que votre manager est encore plus responsable que vous de l’état de fait que votre société utilise pour motiver la rupture, malgré tout ce que vous avez donné à cette boite au cours des années… cette liste de commentaires n’est pas exhaustive.

Je constate qu’un assez grand nombre d’entre vous ont tendance à vouloir engager la lutte afin de défendre leurs droits, d’obtenir compensation, de réparer l’injustice… la liste des raisons est, une fois de plus, sans fin.
Pourquoi pas…

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C'est pas l'homme qui prend la mer.

Hier à 12h20 heure française Thomas Coville, navigateur qui tente de battre le record du Tour du Monde en Solitaire et Sans Escale, vient de passer le Cap Horn. Il en est à son 38eme jour de mer…

Je n’ose imaginer ce qu’il doit en coûter à un homme pour parvenir à réaliser un tel exploit: ce qu’il faut de motivation d’abord, de fortitude ensuite. En fait je pense aux efforts, aux privations, au doute et … à la solitude face aux obstacles imprévus et aux revers de fortune. Vous vous dites: il ne va pas oser faire un parallèle, ce serait mal venu.

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Il faut donner du temps au temps.

Je n’ai pas de patience. Je suis donc mal équipé pour soutenir les cadres en transition que j’accompagne, notamment dans les dernières lignes droites. Vous savez: lorsqu’il ne reste plus qu’à attendre une réponse finale ou, encore plus difficile, que l’offre arrive. Ces moments engendrent parfois une forte tension, dont vous êtes est le cœur: complètement mobilisé par ce sujet, vous n’avez aucun contrôle sur la suite des événements et votre frustration est très perceptible.

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Quel est le bon niveau de communication, le bon registre, lorsque l’on parle de soi dans le contexte d’un recrutement?
Il me semble évident que la posture du candidat n’est pas la bonne, si elle consiste à se mettre en situation de demande. Votre but est de vendre (louer) vos services, vous n’êtes pas en demande, mais en proposition. Il faut donc avoir un discours inspiré du langage commercial. Mais jusqu’où aller dans cette communication de vente?

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J’animais le mois dernier un groupe de travail d’une demi-douzaine d’individus au sein d’une très active et efficace structure d’aide aux cadres sans emploi. Cadres expérimentés, ils participaient à l’atelier de façon contributive, ouverte, polie. Ils jouaient le jeu.
Soudain l’un d’eux, Mr W, homme sans doute très respectable et de fort bonne compagnie en toute occasion, j’en suis certain, se met en tête de me faire passer un très mauvais quart d’heure. Il me contredit systématiquement sans justifier ses arguments ni citer ses sources, et monopolise la parole. Il s’emporte contre les entreprises et leurs dirigeants: ils sont d’un immobilisme stupide et économiquement dangereux puisqu’ils ne voient pas à quel point ils se privent de cadres de valeur, comme ceux presents autour de la table.
Même si sa véhémence choque les participants, aucun d’entre nous n’est véritablement en désaccord avec son propos.

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