Le lapin et les lapereaux peureux
Voici la troisième fable d’AC Mentoring, tant attendue, sur la gouvernance distribuée par subsidiarité !
Il était encore une autre fois, un successeur
Dont nous avons vu que les deux prédécesseurs,
Suite à de divers et tristes embrouillaminis,
Digéré ou étranglé, ils avaient fini.
Par notre consultant et poète, Xavier GUY.
Le Raboliot, informé de ces épilogues,
Avec des étrangers évitait tout dialogue.
Et Il se trouvait lui-même, bien assez futé,
Pour, à lui seul, assurer la pérennité,
En la libérant, de cette prospère société.
Cette entreprise, en bourse, était très bien cotée,
Par son savoir-faire dans le domaine des carottes.
Comme ses prédécesseurs il avait une marotte.
Dans sa tête, la libération de l’entreprise,
Aussitôt, sur le gâteau serait la cerise.
Tous ces collaborateurs, petits lapereaux,
Voyaient ce grand dirigeant comme leur beau héros.
Car il décidait, dirigeait son grand terrier,
Chassait même fouine et belette, tout comme un guerrier.
Le grand lapin commandait tout avec jugeotte.
Craignant qu’un jour ne chute le cours de la carotte
S’inquiétant du devenir de sa société,
Il les rassembla et avec simplicité,
Il expliqua ce qu’était l’autogouvernance,
Puis qu’il fallait pour assurer leur bectance,
D’ores et déjà, tous réfléchir à l’alternance,
Etre agile pour anticiper la concurrence.
Sûr, de tous, au projet, d’avoir l’adhérence,
Il leur dit qu’il s’en allait pour prendre des vacances.
Quand, enfin, il revint, ce qu’il vit l’effara.
Par peur de tous les prédateurs et même des rats,
Tous les lapereaux au terrier étaient restés.
Aucun n’avait dirigé les activités,
Personne n’ayant été préparé à leader.
De plus, des carottes, le terrier était vidé,
Nul n’ayant été désigné pour le garder.
Et personne n’osant l’un ou l’autre embrigader,
Même se nourrissant peu, le stock, ils ont vidé,
Les finances se trouvant ainsi bien dégradées.
Morale 1
Ainsi donc, Il ne faut pas être très inspiré,
Dans ces moments bien cruciaux, pour oser se retirer.
En effet, la confiance n’exclue pas le contrôle,
Surtout au début, sinon cela fait tout drôle…
Morale 2
Le grand Raboliot n’aurait pas dû se contenter
De communiquer, et des principes édicter,
Sans s’assurer d’avoir bien été écouté,
Et surtout que ces nouveautés étaient cooptées !
Morale 3
Pour l’autogouvernance, n’avoir pas préparée
Toute l’entreprise du lapin est bien mal barrée !
Même si le principe a bien été arrêté,
Il faut que ce soit bien compris et accepté !
Morale 4
Ainsi le lapin s’est cru bien assez fûté,
Les expériences d’autres, il n’a pas voulu écouter.
En libération d’entreprise, tout faire tout seul
Conduit surement l’entreprise dans son linceul…
Morale 5
Une belle leçon pour le lapin et ses pareils !
Trivialement : « une bonne baise vaut mieux qu’un bon conseil »
Ou plus poliment : « Il faut être pris pour apprendre. »
Dans ce piège, il vaut mieux éviter de s’y faire prendre.
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